"Que Suerte !" est concocté par des collaborateurs permanents et ponctuels de différentes nationalités, coexistant dans la même publication, auteurs professionnels, amateurs ou enfants. Tirage limité à 500 exemplaires par numéro, retouché à la main sur certaines pages afin que chaque exemplaire soit unique et différent du reste. Ces retouches personnalisées ont commencé dans le nº Enfermo, une initiative de Luís Mayo, se poursuivant dans cette ligne "Las Marmotas". La personnalisation du fanzine consiste en des ajouts de papier collé, d'autocollants, de timbres, de découpes, etc. ou de dessins réalisés sur chaque copie avec différentes techniques.
La couverture de nº zero a été sérigraphiée par Roël Stassart. Les couvertures des cinq numéros suivants, Poulet, Chien, Death, Street et Girl ont également été sérigraphiées, cette fois par Manolo Gordillo. A partir du numéro "Numéro"(7), les couvertures sont réalisées directement à travers des plaques gravées sur linoléum. Cela a été possible grâce à Domingo Casas, qui avait une machine à imprimer de type Fuji-8, fabriquée en 1966 par Shinohara au Japon. Malheureusement, le numéro Marinero a été le dernier imprimé au linoléum, la société de Domingo Casas a fait faillite en 2010 et la machine a été vendue au ferrailleur.
En dépit de la présence d’auteurs internationaux et d’une solide réputation, ce fanzine est difficile à acquérir car il n’est généralement pas distribué dans les magasins, sauf dans certains quartiers de Madrid.
"Que Suerte!" est une belle et jolie aventure graphique. J'ai commencé lorsque j'ai proposé mon livre de design dans les agences. J'ai rencontré beaucoup de bons dessinateurs et je leur ai proposé de collaborer au fanzine. D'autres dessinateurs, professionnels, novices, musiciens et enfants se sont ajoutés au fil des années. La qualité du magazine est donnée par leurs collaborateurs, je me limite à éditer et inviter les auteurs, je publie toutes les personnes que je contacte. C'est grâce à ce fanzine que j’ai rencontré de très bons artistes, avec lesquels je reste en contact par courrier depuis des années sans avoir jamais vu leurs visages, c'est comme Myspace sans ordinateur et avec des timbres, tant qu'il y a des gens qui sont prêts à dessiner "¡Qué suerte!", je vais continuer.
Olaf Ladousse
Ouvrages de la collection:
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