Mytholocus

Porté par un univers qu’il s’est construit au fil des années, Benito Leray s’est composé une imagerie emprunte de visions fantasmagoriques à partir des paysages d’Harry Hausen, des ambiances visuelles de Michael Mann, les sonorités envoûtantes de Tangerine Dream. Benoit se nourrit sans cesse de nouvelles inspirations, informations et techniques pour enrichir encore son bestiaire, son savoir-faire et ainsi sa pratique incarnée.

Cette pratique se remarque d’abord dans sa production abondante et obstinée de dessins, faits ici et là sur différents supports. Des formes se répètent jusqu’à trouver enfin une finalité, comme des cellules qui évoluent sans cesse. Cette production s’assimile à un travail de recherche, d’expérimentation ; la recherche de figures, de traits, de créatures, de végétations, d’objets qu’il va s’approprier, créant ainsi différents patterns, motifs qui vont composer l’ensemble de ses travaux. Ces différents éléments sont ensuite assemblés, tramés -apportant une matière supplémentaire-, et s’accordent alors de manière à prendre vie.